dimanche 14 mars 2010

Ça me rend triste d'avancer l'heure.



Moins 60 minutes, gratuitement, juste comme ça.
Blank with no fill.

Je dors pas juste moins, je réfléchie encore plus.
Je réalise que j'ai perdu du temps déjà et que ça repassera pas.
Et si on m'enlevait une journée? Deux ans?
Je calcule qu'en une heure, ça me laisse assez de temps pour changer des trucs, des non-dits. Des trucs que j'ai pas encore touchés par manque de temps (officiellement par manque de guts). Ça veut dire que demain je devrai me dépêcher, parce que j'ai peur de fermer les yeux un peu trop longtemps et de perdre le fil du temps. L'heure égraine ses secondes une à une et torture l'esprit procrastinateur, en retard, sans souci, amoureux...

Sauf que, si la notion du temps n'existait pas, je n'aurais pas su que je ne voulais pas être une zombie-comateuse-sans-surprises.

Bon, faudrait je me dépêche de vivre, on a pas beaucoup de temps.
xo

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