jeudi 28 octobre 2010

T'étais pas sensé me suivre.

C'était pas dans mes plans.
J'devais partir et t'abandonner à la fois.
C'est comme ça que ça aurait dû se produire.

Mais en vrai, tu n'as jamais quitté.
Ici, tout est différent, et t'es toujours là.
Et maintenant je sais plus où aller... pour être juste moi.
J'angoisse et j'ai peur que tu me taillades le ventre toute la vie.

Tu me connais trop bien et tu colles à mes envies.
Tu rajoutes des mais dans tous mes soupirs.
Et je retombe à toutes les fois;
les genous plein de bleus, au son de mon coeur bleu.
Le même bleu qui coure dans mes veines à chaque seconde pour me rappeler ta présence.
Comme l'infini est bleu.

Bleu c'est pas ma couleur,
j'ai des noisettes dans les yeux.

jeudi 9 septembre 2010



Les sentiments que j'ai creusent un énorme trou.
Comme un trou d'eau qui se rempli de la pluie,
et l'eau du ciel qui se déverse sur le trottoir.

Un trou de sentiments vides.
Des larmes incolores qui foulent mes paupières.
Des larmes qui goûtent rien.

J'ai un verre d'eau qui va me sortir de la poitrine.

J'sais pas encore si ça va me noyer ou me réveiller.. ?

mardi 7 septembre 2010



Bonheur pétillant;
Freeze on real life,
Sparkling fire to dreams.

Make it happens.

mercredi 25 août 2010



Stop following meee.
Go stick to somebody else's weakness.

**

Moi aussi.
C'est deux mots-là m'ont bouffé l'oxygène tout l'après-midi.
Moi aussi je veux.
Moi aussi je voudrais tant bouger.
Svp, moi aussi.


« j'dois l'avoir mérité »

Je me demande jusqu'à quand je ferai punition.
Pour l'instant, j'absorbe toutes tes répliques.
Je m'auto-mutile intérieurement pour soulager ma conscience,
pas complètement rose.

Je pense pas vraiment avoir voulu faire différent pour l'avant,
mais pour l'après, j'ai rééouvert la porte.

Pi j'tinvite.
Viens donc.

jeudi 19 août 2010



Mes mains qui touchent pas au volant.
Nos lunettes fumées sur le nez, parce que même si il pleut dehors, c'est encore le soleil de la plage dans mon auto. On s'époumonait les chansons, avec beaucoup de voix et les mauvaises paroles aussi. Trois iPods et autant de cafés. Le bonheur c'était ça: la plus grosse playlist du monde et 6h de route à partager.

Maintenant on le sait que ça prend un seul message text pour gâcher tout ça.
- Fin du road trip de film

On s'arrête dans le brouillard.
La musique fait silence et personne ne parle non plus. La chaleur est invivable, on ouvre les portes et on s'éloigne de l'épicentre. L'air se respire tellement mal, même avec la pluie qui martèle notre visage. On se retient juste pour pas tomber en bas de nos jambes tremblotantes... Il restait seulement une heure de route.

Ce qui se passe en vacances reste en vacances. Même que la réalité se pointe avant que tu reviennes chez vous.

mercredi 11 août 2010



Minuit - 00:00
mon oreiller est sec,
j'pense sur le côté.

Tsé, j'suis pas toujours triste dans le noir.


(Regarde encore la photo.
Et maintenant, t'en penses quoi?)