mercredi 25 août 2010



Stop following meee.
Go stick to somebody else's weakness.

**

Moi aussi.
C'est deux mots-là m'ont bouffé l'oxygène tout l'après-midi.
Moi aussi je veux.
Moi aussi je voudrais tant bouger.
Svp, moi aussi.


« j'dois l'avoir mérité »

Je me demande jusqu'à quand je ferai punition.
Pour l'instant, j'absorbe toutes tes répliques.
Je m'auto-mutile intérieurement pour soulager ma conscience,
pas complètement rose.

Je pense pas vraiment avoir voulu faire différent pour l'avant,
mais pour l'après, j'ai rééouvert la porte.

Pi j'tinvite.
Viens donc.

jeudi 19 août 2010



Mes mains qui touchent pas au volant.
Nos lunettes fumées sur le nez, parce que même si il pleut dehors, c'est encore le soleil de la plage dans mon auto. On s'époumonait les chansons, avec beaucoup de voix et les mauvaises paroles aussi. Trois iPods et autant de cafés. Le bonheur c'était ça: la plus grosse playlist du monde et 6h de route à partager.

Maintenant on le sait que ça prend un seul message text pour gâcher tout ça.
- Fin du road trip de film

On s'arrête dans le brouillard.
La musique fait silence et personne ne parle non plus. La chaleur est invivable, on ouvre les portes et on s'éloigne de l'épicentre. L'air se respire tellement mal, même avec la pluie qui martèle notre visage. On se retient juste pour pas tomber en bas de nos jambes tremblotantes... Il restait seulement une heure de route.

Ce qui se passe en vacances reste en vacances. Même que la réalité se pointe avant que tu reviennes chez vous.

mercredi 11 août 2010



Minuit - 00:00
mon oreiller est sec,
j'pense sur le côté.

Tsé, j'suis pas toujours triste dans le noir.


(Regarde encore la photo.
Et maintenant, t'en penses quoi?)


I was in a plane to Panama
And a fly landed on her thigh
And I thought I brushed it off quite brashly
I introduced myself
And she said her name was sky.

A simple Hi and I could tell
That her plainness was well seamless
And somewhere deep inside
She drove a calm and weightless determination

And to what lands her mind would travel
I don't know but I was so curious
I had to keep on thinking of her floating through the clouds Yeah


I asked her whether she enjoyed being in the air
And airily she answered with an accent so careful
I could feel each syllable while
I love things that seem impossible
I love things that seem impossible

[...]

- Panama, The Cat Empire

mardi 10 août 2010


[...]

- AHAHA, comme si on avait 9 ans!
- J'ai encore 9 ans, souvent.


Je vis bien avec ça.
Je pense aussi que la prochaine fois, on va réussir à rire.
Ok, pas aux larmes, mais pour de vrai au moins.

J'continue à penser que t'as un peu perdu le nord,
Quoique ça ne t'empêches pas d'avancer, tout comme ça ne m'empêche pas de partir de l'autre côté.

J'sais pas.
Ça doit être que notre carte du monde nous amène pas au même trésor.

(Remarque qu'on sera plus riches avec deux coffres d'or.)

dimanche 8 août 2010



Can't agree more.

vendredi 6 août 2010



On ne sait pas quels mots utilisés pour décrire nos propres vies, mais l'ironie quotidienne de tous les jours nous fait beaucoup rire. On discute de tout, mais on connaît les limites de l'une et l'autre. Avec le coeur frêle comme une feuille de papier, faut surtout pas provoquer les étincelles. Un café, un coin de table et on se réchauffe en même temps. Je crois que c'est ça l'idée; s'asseoir dans les marches, partager un bout de croissant et mâcher au même rythme. Se décharger de la moitié de sa peine quelques instants.

On ne sait pas trop comment se sauver, mais au moins, on sait exactement où se retrouver après la tempête.

jeudi 5 août 2010



J'ai tellement répéter ces mots dans ma tête que je n'étais plus certaine de ne pas les avoir révélés à quelqu'un d'autre. Mais, j'racontais mon histoire seulement qu'à moi-même. Ouff. (Je suis définitevement mon meilleur fan.)

Ahhh pis je le sais quoi faire, mais je veux pas.

Mais ce jour-là, j'avais pu le choix, j'ai mis l'angoisse à off;
et j'ai quand même essayé.

Je l'ai regardé droit dans les yeux, malgré l'eau qui embrouillait les miens. Avec un gros sanglot entre les côtes, je pouvais juste pas sortir un son. Je la suppliais du regard, si intensément...
Je voulais qu'elle aligne les mots pour moi.
Allez, regarde dans mes yeux, tout est là.

- Ça me semblait être aussi évident qu'une pancarte lumineuse de 10 pieds, au beau milieu de la route, sur laquelle flash un immense SOS en néon rouge -

Après avoir écouté deux phrases, je voulais lui crier dessus.
J'pleurais de rage maintenant.
Pas la bonne personne.
Déception de plus.


On est toujours seul.


Ça me rend heureuse pour toi de savoir que t'es en amour.
Aime fort, pour tous ceux qui n'ont personne de qui prendre soin.
J'suis un peu jalouse...pas de elle, mais de toi.
Laisse battre ton coeur amoureux,
elle te le rendra bien.

Ça me rend triste pour toi quand je vais t'annoncer
que t'es pas le mien.
Ne me déteste pas, le moment est mal choisi.
L'Université et ses histoires recommencera bientôt, t'en fais pas.
Tout va bien aller, tes yeux sont magnifiques.
Les filles aiment les yeux verts.

J'repousse tout le monde pour m'en aller l'esprit en paix.
Je ne sais pas ce que je veux, ou même, si je cherche.
Bref, je ne veux pas savoir pourquoi, mais ça me rend zen.

lundi 2 août 2010



Normalement,
aujourd'hui j'aurais eu le droit de te détester.
Sauf que j'ai pas 1 minute à perdre à me rappeler de ton petit esprit.
J'ai le sourire qui illumine mes yeux, et ÇA, c'est important.

Soudainement,
t'es sans aucune importance.
J'aime penser que tu peux disparaître si vite maintenant.
Maintenant que je le sais; je vais m'en souvenir. ;)


« Je suis désolé de pisser sur votre osti de parade de confettis et de fluo sucré, mais j’ai que ça, du chialage, à offrir. » - Éric Chandonnet